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Commentaires des participants au dernier voyage à Istanbul

Istanbul, « you put the spell on me ».

Ville ensorcelante, aux richesses infinies, subtiles, enfouies derrière chaque mosaïque, chaque pierre, chaque monument. L’enchantement commence déjà à l’arrivée en sortant de l’aéroport Atatürk, l’aimable chauffeur de bus nous offre de l’eau de rose en guise de bienvenue, annonçant les belles couleurs de notre voyage découverte. La brise marine rafraichit l’atmosphère en cette soirée et procure un sentiment de bien être et de sérénité. Ainsi les rêves commencent, sur cette terre d’histoire, de civilisations multiples, de gloire et de grandeur, de Sultans conquéreurs, et de palais féeriques, de convivialité et d’accueil chaleureux.

Les journées commencent très top sous un ciel bleu ensoleillé. Je me retrouve à la croisée des civilisations, à travers les visites de Mosquées et Monuments en passant par Aya Sophia, Mosquée Suleymaniye, Mosquée Sultanahmet et la Citerne Basilique « yerebatan Sarnici ». La place Taksim, la Tour Galata, Uskudar Kuzguncuk, le café Pierre Loti, le Cimetière d’Eyup, le musée Miniaturk, la Tour Sapphire à Levent. Mais Le plus beau cadeau de ce voyage, fut le Palais DolmaBahce, que je n’ai pas pu visiter en 2010. La promenade commence en longeant les bordures de rosiers, emportée par les senteurs enivrantes de roses musquées rouge, jaunes, mauves et blanches, les bassins d’eau fleuris de nénuphars ou les oiseaux viennent s’abreuver en ces journées chaudes. Avec des étoiles plein les yeux, je franchis la somptueuse porte du Palais Imperial a la décoration baroque-néoclassique et d’art Ottoman. Ce Palais possède la plus grande collection au monde de lustres en cristal de Bohème et baccarat. L’impatience s’accroit en entamant le premier salon, plaisir des yeux accrochés aux fresques murales, vases en porcelaine, et surtout le plus grand tableau du Palais, une fresque qui représente « la Procession Surre’. La visite continue avec un sympathique guide qui se soucie de donner le plus grand nombre d’explications en diverses langues, en passant par le Salon Bleu, Rouge, salle de réception, la Bibliothèque qui comporte de magnifiques reliures et objets personnels. Le suspens s’accroit quand le guide nous annonce une grande surprise qui fut le grand somptueux salon de Cérémonie ou un immense lustre en cristal de Bohème de 32m de haut s’impose magistralement au milieu de ce décor éblouissant et de balcons. Toutefois, il faut arriver plus tôt que 15.00 pour bénéficier de la visite combinée guidée du Selamlik et Haremlik.

Apres les longues journées de visites, la pause café oblige, mais plus précisément à l’Edebiyat Kiraathanesi ou nous emmène Bahattin, plaisir du palais et des yeux. Ici, le visiteur trouve repos après sune longue promenade dans Sultanahmet ou le Grand Bazar, en appréciant l’atmosphère chaleureuse et confortable, mais que choisir de ce catalogue de douceurs ? : « Très difficile, mais je conseille ceci : il faut gouter a tout »…. et y revenir presque tous les jours pour savourer ces mets délicieux. Quand aux loukoums, une seule et unique adresse, conseillée par Seval et Bahattin, « Malatya Pazari » dans le Grand Bazar, depuis ma dernière visite en 2010, le choix, et les variétés et les gouts s’inventent mais la pistache et surtout la grenade restent reines.

Au bord du Bosphore, toutes les infrastructures sont mises à disposition des visiteurs, un bateau fait des allers-retours vers la tour « kiz Kulesi », la Tour de la Jeune Fille, au sommet une vue imprenable sur le Bosphore. Apres une magnifique croisière, des restaurants au long du Pont Galata présentent de délicieuses recettes de poisson tout en profitant de la vue sur le Bosphore. Mais la grande surprise culinaire du voyage fut ce beau « défilé de plats » comme l’a bien décrit notre guide Seval, soigneusement mijotés dans le fameux restaurant Haskral, « à ne pas manquer ».

Afin de se sentir plus proche de la nature, rêver et contempler le magnifique coucher de soleil et la vue panoramique de toute la ville, le Bosphore et la mer de Marmara, nos guides, Seval et Bahattin nous emmènent à Buyuk Camlica, à hauteur de 267m au dessus de la mer, dans la partie Asiatique, une région qui regorge d’histoire de la période Ottomane, ou fut jadis, le dressage d’oiseaux a proie et la luxuriante nature très connue de par ses arbres de pins. Ici encore des terrasses et cafés traditionnels et tables basses en cuivre au milieu de cette belle nature offrent de délicieux plats locaux.

Et pour conclure ce magnifique voyage mais trop court, notre guide a tenu a mettre sa touche finale en nous offrant le déjeuner dans un des restaurants du Parc Florya, immense étendue de verdure et de dessins fleuris joignant la mer à la terre. Là encore, le rêve continue mais avec un air de mélancolie et de tristesse car le bruit des avions nous survolant annonce la fin du séjour, la fin de ce beau rêve et le départ vers l’Aéroport.

A bientôt cher pays, a bientôt Istanbul et prochainement d’autres villes….

· Une tendre attention et un spécial remerciement du fond du cœur, pour la très gentille famille qui nous a accueillis dans sa très belle demeure, je n’oublierai jamais ce diner, et cette soirée ou j’ai senti une profonde appartenance aux coutumes et traditions, entourée de l’affection des charmants enfants et aussi les voisins, souhaitant pouvoir les accueillir à Bruxelles.

Asma

Ma première expérience à Istanbul

D’abord, je tiens à remercier l’association Beltud et tout spécialement sa présidente, Seval Kayman et aussi son collègue Bahattin, sans qui ce voyage n’aurait pas eu lieu.
En dehors de ces deux guides, nous étions neuf à participer à ce voyage.
Onze personnes, huit nationalités et plusieurs religions mais une entente parfaite et de nombreux fous rires!
J’ai découvert une ville merveilleuse, gigantesque, habitée par des gens très sympathiques.
Une ville très verte, bien arborée.
Bien sûr il y eut la visite des monuments classiques, majestueux, mais aussi les petits restaurants typiques et, si je dois parler d’un souvenir inoubliable (un seul, sinon je remplirais au moins dix pages !), je parlerai de l’accueil plus que chaleureux d’une famille qui nous a invités pour le repas du soir. Nous avons été reçus comme des parents qu’ils connaissaient depuis toujours. Très prévenants.
Nous avons eu l’opportunité de discuter avec eux des sujets les plus variés, Seval et Bahattin nous servant d’interprètes. Ce fut une véritable soirée d’échanges.
Je pourrais encore parler durant des heures de ce voyage inoubliable mais je me contenterai de conclure par ceci : j’y retournerai un jour.

Anne

A bientôt Istanbul!

Encore un grand merci d’avoir guidé nos pas dans Istanbul, pour nous en faire apprécier les mille et un aspects que nous aurions été probablement bien en mal de percevoir aussi finement par nos propres moyens.
Entre Europe et Asie, passé et avenir, terre et mer, religion et laïcité, ce séjour fut l’occasion d’une merveilleuse et très enrichissante découverte culturelle.

Vivre le Bosphore et Istanbul comme nous les avons vécus en vos compagnie relève véritablement de la chance. Nul doute que sans vous nous serions passés à côté de quantité de choses sans le savoir ni même nous en inquiéter. Mieux encore, c’est à travers votre grande culture, vos applications à faire vivre et à partager votre amour de l’histoire que toute une ville prenait subitement un sens où passé et présent se rencontraient pour faire un Tout, passionnant.
Mention aussi spéciale pour tous les endroits soigneusement choisis et le repas chez la famille turque créant des moments savoureux qui resteront dans ma mémoire longtemps.

C’est un sentiment étrange mais lorsque vous êtes à Istanbul on ressent quelque chose de spécial. On sent que l’endroit dégage une force spirituelle. C’est difficile à expliquer avec des mots. Il y a des endroits sur la Terre où l’âme se sent un peu plus apaisée

Merci donc, encore et encore, de nous avoir donné cette chance !!

Longue vie à Istanbul Insolite et surtout, à bientôt !

Gihane

L’hospitalité turque

Ce premier voyage en Turquie m’a permis d’apprécier le sens de l’accueil et de l’hospitalité de ses habitants. Et bien qu’Istanbul soit une ville toujours animée, je ne m’y suis jamais sentie en insécurité. J’ai aussi découvert un pays qui a su préserver ses valeurs, une qualité de vie, une forme de sérénité, en un mot, un pays où il fait bon vivre.

Cette première approche m’a donné envie de retourner dans ce vaste pays aux richesses innombrables, tant culturelles, naturelles que gastronomiques

Martine

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Voyage d’amitié inoubliable à Istanbul

L’association pour le dialogue et l’amitié belgo-turcs (Beltud) a organisé un voyage historique et culturel à Istanbul avec une dizaine de Belges afin de renforcer les liens d’amitié entre les populations turques et belges.

La présidente de Beltud, Seval Kayman et la secrétaire générale, Elif Uyanik ont accompagné le groupe lors du voyage qui a duré 3 jours.

Le groupe s’est d’abord rendu au Palais de Topkapi qui fut la résidence des sultans et souverains ottomans entre le XVe et le XIXe siècle. Situé au bord de la vieille ville d’Istanbul, ce palais appelé le « Saray » ou « Topkapi Sarayi », jouit d’une vue superbe, à la fois sur la mer de Marmara et sur le Bosphore.

Après avoir visité le Saray sous la pluie, le groupe s’est rendu à Sainte-Sophie (Ayasofya), la  » merveille des merveilles « , qui jusqu’en 1453 fut l’église patriarcale de l’empire byzantin, devenue  une mosquée au XVe siècle sous l’impulsion du sultan Mehmed II. Depuis, elle n’est plus un lieu de culte mais un musée.

Le  guide leur a ensuite fait  découvrir l’une des mosquées les plus connues sous le nom Mosquée bleue pour les mosaïques bleues qui ornent les murs de son intérieur. La Mosquée bleue ou Sultanahmet Camii fut construite entre 1609 et 1616, pendant le règne de sultan Ahmet Ier et reçoit le privilège islamique de présenter six minarets.

La visite s’est poursuivie par la découverte de la plus grande et la plus belle des citernes de la ville Construite sous Constantine  au IVe siècle. Les Byzantines l’appelaient  la Citerne – Basilique. Cette grande citerne alimentait en eau le palais impérial.

La première journée à Istanbul s’est terminée en beauté par une croisière sur le Bosphore qui donna l’occasion d’embrasser Istanbul et par un dîner sur le pont Galata.

La deuxième journée du séjour à été consacrée à la découverte de la rive asiatique. Le groupe s’est rendu au Sapphire, l’immeuble le plus élevé d’Europe qui culmine à 236 mètres d’altitude dans le quartier d’affaires Levent  et qui permet d’embrasser Istanbul avec sa terrasse panoramique.

Après une ballade dans le quartier d’Üsküdar, le groupe est d’abord monté dans la Tour de Léandre, située au milieu des eaux bleues du Bosphore, au large de la côte d’Üsküdar et ensuite sur la colline de Çamlica afin de jouir d’un des plus beaux panoramas sur la ville.

L’hospitalité turque

Lundi soir, les amis belges ont été invités à un dîner chez une famille turque. Les invités se sont très vite laissé séduire par les délicieuses spécialités turques.

Ce fut un moment de partage et de convivialité très apprécié par tous.

Les échanges se sont poursuivis autour du traditionnel café turc accompagné de succulentes pâtisseries.

Les convives belges ont été à la fois surpris et heureux lorsqu’ils se sont vu offrir des petits pots en céramique remplis de lokoums. Cette tradition ottomane appelé « dis kirasi » consiste à offrir un petit cadeau aux convives pour compenser l’usure de leurs dents causée par la nourriture. La famille d’accueil s’est également réjouie de s’être vue offrir du chocolat belge.

En fin de soirée, une des convives a partagé ses impressions :

« Jusqu’à présent, j’ai beaucoup entendu parler de l’hospitalité turque mais ce soir, j’ai pu constater que cela était bien vrai. Je tiens à remercier la famille d’accueil pour leur sincérité et leur accueil chaleureux. Nous avons beaucoup à apprendre d’eux. »

Le groupe belge a quitté Istanbul avec des souvenirs inoubliables  et a remercié l’équipe de Beltud pour cette belle organisation.

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Séjour en Turquie avec la Princesse Stéphanie de Windisch-Graetz

a présidente de Beltud, Seval Kayman, le président de UNITEE, la condéfération d’entrepreneurs européano-turcs, Adem Kumu ainsi que la responsable des relations publiques de Fedactio Arzu Pehlivan ont accompagné la Princesse lors du voyage.

Le groupe s’est d’abord rendu à Bursa, ancienne capitale de l’Empire Ottoman, quatrième plus grande ville du pays et important centre industriel et culturel. Cette ville a su éblouir la Princesse grâce à son patrimoine historique.

En effet, après avoir visité les mausolées des premiers membres de la dynastie ottomane et les nombreux édifices construits pendant cette période, Stéphanie de Windisch-Graetz a rencontré le Maire de Osmangazi, Mustafa Dundar et son épouse lors d’un déjeuner organisé en son honneur au Konak du Jardin de Jacinthe. Le Maire a invité la Princesse à goûter aux différentes spécialités de la cuisine Ottomane. Après une visite des vestiges historiques, Stéphanie de Windisch-Graetz a partagé ses sentiments avec le maire en disant que « Bursa était une ville de rêve où les sentiments, les odeurs et les pierres faisaient encore perdurer le passé ». Pour conclure, la Princesse a assisté avec émotion à une représentation de méditation de derviches tourneurs qui dura 45 minutes.
La visite a continué à Istanbul, avec la rencontre du grand Imam de Sultan Ahmet, qui lui a fait visiter la mosquée.

La Princesse de Windisch-Graetz a eu l’occasion de visiter également le merveilleux musée Koç où elle a pu retrouver le wagon de train dans lequel l’un de ses aïeux, l’Empereur François-Joseph d’Autriche, avait réalisé un voyage. Emerveillée par les expositions des musées Koç et Sabanci, la Princesse a rencontré le grand professeur spécialiste de l’empire Ottoman, Ilber Ortayli qui lui a fait honneur en organisant une visite guidée du Palais de Topkapi le jour de fermeture au public.

Suite à une conversation sur les origines de notre Princesse, le Professeur s’est étonné de constater qu’elle ne connaissait pas l’un de ses arrières cousins qui était un de ses proches amis. En saisissant l’occasion, Ilber Ortayli a pris directement contact avec le cousin de Stéphanie de Windisch-Graetz, Saro Dadian, pour lui annoncer la nouvelle extraordinaire et vraiment étonnante concernant les origines communes des ancêtres de ces deux familles.

Le soir même un dîner de rencontre avec le cousin la Princesse, Saro Dadian et le petit –fils du Sultan Mehmet V (1909-1918) par sa mère et du sultan Murad V (1876) par son père, Osman Selahaddin Osmanoğlu de la famille Impériale Ottomane a été organisé. Lors du dîner, Saro Dadian a offert des photos de leurs ancêtres à Stéphanie de Windisch-Graetz.

Après avoir rencontré et dîné avec le petit-fils du sultan Mehmed V, la Princesse Stéphanie de Windisch-Graetz a été accueillie au Patriarcat œcuménique par Sa Toute Sainteté Bartholomée, archevêque de Constantinople, Nouvelle Rome et Patriarche œcuménique où le thème principal de conversation était un monde de paix à travers les religions.

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Beltud a accompagné le MR lors de sa mission à Istanbul avec Fedactio

La Région bruxelloise doit faire face et relever, à très court terme, deux défis importants. D’une part un boom démographique auquel il faut apporter des solutions concrètes en termes d’infrastructures ; d’autre part un taux de chômage de plus de 20% auprès des jeunes,  notamment parmi ceux issus de l’immigration. La communauté turque est une communauté importante et très active à Bruxelles. Une communauté qui investit dans la ville où elle vit et qui soutient sa jeune génération,  avec laquelle le MR souhaite plus encore dialoguer et travailler. Dans cette optique, le MRLB a organisé un voyage de quatre jours à Istanbul en collaboration avec Fedactio, afin d’y rencontrer des professionnels turcs dans les deux secteurs susmentionnés : l’économie et l’enseignement. L’occasion d’entendre ce que les investisseurs turcs attendent de la Région bruxelloise afin d’améliorer les contacts économiques, mais aussi d’étudier l’organisation de l’enseignement turc, visiblement en lien plus étroit avec le monde des entreprises. Beltud a contribué à l’élaboration de cette mission et notre présidente Seval Kayman a accompagné la délégation à Istanbul.

L’économie stambouliote saturée laisse place à la nouvelle émergence économique d’Anatolie

La délégation MR, présidée par Françoise Bertieaux, a tout d’abord été reçue par le Consul Général de la Belgique à Istanbul François Del Marmol, l’attaché économique et commercial de la Région de Bruxelles-Capitale Sabih Akay et par Aydin Bilginer, membre du conseil d’administration de la Chambre de Commerce Belgo-Luxembourgeoise à Istanbul. M. Sabih Akay a informé la délégation libérale des opportunités d’investissements que présente la Turquie. Soulignant que la Turquie possède la 16ème plus grande économie mondiale et la 10ème plus grande de l’Union Européenne, Sabih Akay a mis en évidence les nombreux avantages qui font disposer le pays d’un climat d’investissement libéral et conformiste. M. Akay a également fait remarquer que l’économie anatolienne est en pleine émergence et qu’elle constitue une excellente alternative à celle d’Istanbul, métropole économiquement saturée avec ses plus de 350 mille entreprises.

Le Consul Del Marmol a soutenu le point de vue de l’attaché, pointant les « mégas projets » du gouvernement concernant Istanbul, qui vont selon lui encombrer encore plus la ville, et a conseillé aux investisseurs belges de se tourner plutôt vers l’Anatolie. Pour rappel,  le premier ministre Erdogan avait annoncé il y a quelques semaines son projet de creuser un canal parallèle au Bosphore, pour offrir une alternative au trafic maritime, et aussi la construction de deux villes satellites dans chacune des deux rives de la ville. Le gouvernement d’Ak Parti au pouvoir veut également faire de la mégapole le centre financier de la région et envisage de construire un troisième pont, outre le projet Marmaray en construction qui reliera les deux continents par un tunnel.

Aydin Bilginer a quant à lui mis en évidence la compétence industrielle de la Turquie qui, avec une main d’œuvre extrêmement qualifiée et compétitive, offre une capacité de production défiant toute concurrence. M. Bilginer a également fait remarquer que la crise financière mondiale a très peu affecté le pays qui -grâce à la crise financière vécue en 2001- a réformé son système financier, et qui offre d’après lui des services bancaires beaucoup plus sophistiqués qu’à Bruxelles. Selon Aydin Bilginer, le plus grand défi de l’économie turque reste le coût élevé de l’énergie, qui affecte la balance des paiements et creuse un déficit considérable. Le gouvernement tente d’amenuiser les conséquences de ce phénomène d’une part en construisant des barrages, ce qui affecte ses relations avec ses voisins qui convoitent également l’eau du Tigre et de l’Euphrate ; et d’autre part en se retournant vers l’énergie nucléaire qui rencontre une puissante opposition suite à la catastrophe de Fukushima.

Une législation en faveur de l’investissement à l’éducation

Les libéraux bruxellois se sont ensuite rendus au Directorat Provincial de l’Education Nationale, où ils ont été reçus par le directeur Muammer Yildiz. La Présidente du MRLB Françoise Bertieaux a fait remarquer qu’Istanbul et Bruxelles ont beaucoup de points en commun, comme par exemple la jeunesse de la population et le taux de naissance élevé,  éléments qui défient l’enseignement des deux villes. Monsieur Yildiz a expliqué que les moyens affectés à l’éducation nationale ont décuplé ces dernières années et que pour la première fois dans l’histoire, le budget de l’enseignement a dépassé celui de la défense, poussant celui-ci à la deuxième place. Durant les huit dernières années, le nombre de places dans les écoles stambouliotes a presque doublé. Outre l’augmentation du budget, le mécénat des sociétés privées qui voient leurs investissements déduits à 100% et les legs des personnes privées ont favorisé ce développement.

Le lycée technique et industriel de Şişli, la plus grande professionnelle de Turquie avec sa capacité de 6 mille élèves, a été le troisième lieu visité par la délégation. Les difficultés que rencontre l’enseignement technique et professionnel bruxellois à former de la main d’œuvre conforme aux attentes du marché de l’emploi interpellent Françoise Bertieaux et ses acolytes. C’est la raison pour laquelle cette visite était impatiemment attendue par la délégation. Un modèle de coopération étroite entre l’enseignement et le monde des entreprises garantit l’embauche de la majorité des élèves. Les meilleurs d’entre eux se voient même totalement encadrés par ces entreprises. Des ateliers totalement financés par les constructeurs automobiles permettent aux élèves de travailler sur du matériel récent et d’ainsi s’adapter rapidement à la réalité du monde professionnel. Selon la présidente des libéraux bruxellois, ce modèle de coopération entre le public et le privé peut servir d’exemple pour réformer l’enseignement technique et professionnel bruxellois.

La première journée du voyage s’est poursuivie avec la visite d’une école fondamentale privée, le Fetih Koleji, et s’est clôturé avec un souper avec des journalistes turcs : Bülent Keneş, rédacteur en chef du quotidien Today’s Zaman, Faruk Mercan, journaliste auprès du groupe Samanyolu, la professeure Beril Dedeoğlu, éditorialiste auprès du quotidien Today’s Zaman, le professeur Seyfettin Gürsel, éditorialiste auprès du quotidien Radikal et le professeur Cemil Ertem, éditorialiste auprès du quotidien Star. La délégation du MR y a eu l’occasion de s’informer sur la politique d’enseignement de la Turquie, et plus particulièrement sur l’enseignement supérieur. Les libéraux bruxellois ont également répondu aux questions des journalistes sur la crise institutionnelle que vit la Belgique.

Visites du groupe Ülker, du journal Zaman et de l’Université Technique Yildiz

La deuxième journée de la mission s’est entamée avec la visite de l’usine de chocolat du groupe Ülker, connue pour avoir rachetée la célèbre chocolaterie de luxe Godiva en 2007. La délégation libérale a été reçue par le Vice-Président du groupe de stratégie institutionnelle, de marketing et d’opérations internationales de la multinationale Burak Elmas, qui est aussi le coordinateur de la marque Godiva. Monsieur Elmas a donné un bref aperçu et un historique du groupe et s’est attardé sur la stratégie du groupe concernant Godiva. Il a insisté sur le fait que Godiva poursuit ses activités en stand alone,  modèle qui a fait l’objet d’une étude de cas de la très prestigieuse Harvard Business Review. Monsieur Elmas a souligné que grâce à ce modèle, le nouveau conseil d’administration composé de managers mondialement renommés dispose d’une marge d’autonomie très importante qui a permis à la chocolaterie de développer ses activités et d’augmenter son chiffre d’affaires. Aujourd’hui, la structure de Godiva est totalement autonome et le groupe s’informe des résultats via des vidéoconférences régulières. Cette visite a aussi été l’occasion pour Philippe Pivin, Député-Bourgmestre de Koekelberg, de solliciter le soutien du groupe pour le Belgian Chocolate Village, future maison de chocolat qui se situera juste à côté de l’usine de Godiva à Koekelberg. Monsieur Elmas a accepté avec joie de soutenir ce projet.

Les libéraux bruxellois se sont ensuite rendus au siège du journal Zaman, premier périodique de Turquie avec une circulation qui dépasse le million d’exemplaires. Ils ont été reçus par Monsieur Celil Sagir, directeur de la rédaction de Today’s Zaman, un quotidien en anglais diffusé à huit mille exemplaires et destiné aux expatriés anglophones. Monsieur Sagir a dressé un bref aperçu de la scène politique turque et a informé la délégation concernant les prochaines élections législatives prévues pour le 12 juin. Les libéraux Bruxellois ont ensuite été reçus au campus central l’Université Technique de Yildiz, qui fête les 100 ans de sa création cette année. Le campus se trouve dans un domaine annexe du palais de Yildiz qui était habité par le Sultan Abdulhamid et offre une très belle architecture. La délégation a été informée du système d’enseignement supérieur turc, dont l’accès dépend d’un double examen. Les possibilités de partenariat ont aussi été discutées. L’Université a des accords d’échange d’étudiants avec les universités flamandes dans le cadre du projet Erasmus mais déplore de ne pas pouvoir en signer avec des universités et hautes écoles francophones. La coordinatrice Erasmus de l’université a donc demandé le soutien de la délégation pour entrer en contact avec les universités francophones.

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Le gouverneur du Limbourg Reynders a visité Istanbul avec Beltud

Le bureau limbourgeois de l’association belgo-turque pour le dialogue et l’amitié (Beltud), qui est membre de notre fédération, a réalisé un voyage semi-officiel à Istanbul avec le gouverneur du Limbourg Herman Reynders. Notre Secrétaire Général Özkan Yilmaz, le cinquième échevin de la commune de Beringen Selahattin Koçak et le coordinateur du bureau limbourgeois de Beltud Bahattin Koçak, qui s’est chargé de l’organisation du voyage, ont accompagné le gouverneur en Turquie.

Outre les lieux historiques et touristiques de la ville, le gouvernorat d’Istanbul et le Consulat de la Belgique ont également été visitées par le groupe. Le gouverneur Reynders y a eu l’occasion de comparer le Limbourg et la métropole turque. Monsieur Reynders a également été accueilli à l’Université de Fatih et au siège du journal Zaman et a été informé sur le système d’enseignement du pays et les développements politiques et économiques qui surviennent en Turquie. Le gouverneur s’est dit particulièrement satisfait du rendement du voyage et a souligné que grâce à Beltud, il a pu développer des nouveaux liens d’amitié et développer des projets de partenariat entre la Ville d’Istanbul et le Limbourg.

Le Conseil d’Administration de Beşiktaş, le Club historique d’Istanbul, a invité le gouverneur Herman Reynders au match de basket Beşiktaş Cola Turka-TOFAŞ, sur demande de Beltud. Monsieur Reynders et ses accompagnateurs ont été accueillis dans la tribune VIP de la salle par Monsieur Şeref Yalçın, responsable du département de basket et membre du conseil d’administration du Club, tandis que sa visite fut annoncée aux supporters par le speaker du club. Monsieur Yalçın a offert un maillot au gouverneur, qui est lui-même un ancien joueur de basket, portant son nom et le nombre 34 symbolisant la ville d’Istanbul.

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