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Bruxelles, un voyage à travers le monde

Lors de notre premier brunch de l’amitié organisé le 13 octobre en partenariat avec Golden Rose, nous avons eu le plaisir d’écouter Hans Vandecandelaere qui est venu nous présenter son livre « Bruxelles: un voyage à travers le monde ».

Hans Vandecandelaere nous décrit les soixante années de trajectoire migratoire de quarante nationalités différentes. Il y a environ 170 nationalités présentes sur le territoire bruxellois mais leur trajectoire et leur répartition dépendent de plusieurs facteurs.

En effet, le moment où ces personnes sont arrivées à Bruxelles ainsi que les raisons qui les ont amenées chez nous vont déterminer leurs conditions de vie et leur avenir.

Pour comprendre ces soixante années de migrations, voici un petit bout d’histoire:

En 1946, un accord est signé avec l’Italie. Des milliers d’Italiens débarquent alors chaque semaine en Belgique après trois jours de trajet en train. En 1956, la catastrophe de Marcinelle, qui fit 260 morts, dont la moitié d’Italiens, va tout bouleverser. La Belgique refuse de remédier aux problèmes tels que les conditions de travail, de vie. Elle préfère alors signer des accords avec d’autres pays dont la Grèce en 56, le Maroc et la Turquie en 64, etc.

A l’époque, on voit apparaître le phénomène de la migration touristique. Les ouvriers, sans papiers, arrivent chez nous et seront régularisés par les employeurs. Le paysage industriel de Bruxelles représente alors 12% de l’industrie nationale jusqu’en 75.

La ville s’agrandit, les plus favorisés quittent leur lieu de résidence pour s’établir dans des zones plus riches. Les expatriés, migrants hautement qualifiés, désertent le centre pour s’installer au sud de Bruxelles. Les immeubles bruxellois se vident, le prix des loyers chute, ce qui attire plus de migrants défavorisés. C’est un cercle vicieux. Apparaît sur la carte « le croissant pauvre » de Bruxelles. Zone s’étendant de l’ouest au nord de la ville.

En moins de 20 ans, le taux de migrants quadrupla, ce qui fut un défi pour la ville. Les années 80 marquent la naissance des premiers discours politiques racistes, même chez les socialistes, dont le bourgmestre schaerbeekois Nols, qui ira jusqu’à porter une djellaba et se rendre en chameau à la commune! Les seuls étrangers bien accueillis et même rappelés furent les Congolais, rappelés pour étudier. Ensuite, l’immigration se diversifia avec par exemple les premiers réfugiés politiques venus d’ex pays communistes, ou encore, les premiers restaurants chinois.

En 1989 déjà, les premiers discours sur le voile apparaissent. Selon l’auteur, l’islam est déjà stigmatisée.

Aujourd’hui, il reste quatre portes légales pour les migrants. La plus importante reste celle des études. Viennent ensuite le regroupement familial, les migrations professionnelles légales dont plus de 90% des personnes concernées sont hautement qualifiées, et enfin, l’asile. Cependant, particulièrement depuis les années 90, la migration clandestine est très importante. On compte environ 100 000 clandestins à Bruxelles. Selon l’auteur, les industries ont besoin de travail au noir pour survivre, donc de clandestins.

On peut observer un effet positif pour les populations naturalisées; de plus en plus sont des élus politiques. Les expatriés ne s’impliquent par contre pas du tout politiquement.

Parmi les étrangers présents sur le sol bruxellois, les plus nombreux sont les Français. Quant aux populations naturalisées, les plus nombreux sont d’abord les Marocains, viennent ensuite les Français, les Italiens, les Turcs et les Espagnols.

Des sous-univers, des sous-cultures se forment également. Cela dépendra de l’origine, du lieu de résidence, de la religion.

Un certain transnationalisme politique est présent également. Il n’est pas rare de voir des manifestants Syriens ou Congolais.

Mais le paysage très diversifié de Bruxelles donne naissance à de formidables projets et brassages ethniques, dont la Zinneke Parade, citée par l’auteur; résultat artistique de soixante années d’immigration.

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Beltud lance son concours de cartoon à l’occasion des 50 ans de l’immigration des communautés turque et marocaine

A l’occasion du 50 ème anniversaire de la présence des communautés turque et marocaine en Belgique, Beltud, l’Association d’amitié belgo-turque, lance la deuxième édition de son concours de cartoon, en collaboration avec ses partenaires Press Cartoon Belgium et European Cartoon Centre.

Par le biais du concours « A travers les traits culturels de la Belgique » ouvert à tous, Beltud invite tous les esprits créatifs à illustrer les 50 ans de l’immigration turque et marocaine, les apports de l’immigration en général, le vivre-ensemble dans la diversité, les enjeux de l’interculturalité, l’amitié entre les différentes communautés et la co-citoyenneté.

Un jury composé de dessinateurs professionnels dont Clou, duBus, Vadot, Philippe Bercovici, Kim, Marec et Canary Pete désigneront les trois lauréats qui se verront attribuer les prix respectifs de 1000€, 750€ et 500 €.

Une exposition itinérante composée d’une sélection des meilleurs cartoons sera ensuite organisée à travers le pays dans des lieux importants de plusieurs villes durant toute l’année 2014.

Pour obtenir plus d’informations et vous inscrire, vous pouvez consulter le site web: www.concoursdecartoon.be

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Sufi night: Ismail Cosar

Bozar a organisé en partenariat avec Beltud la 6ème édition de Sufi Night.

Dès son plus jeune âge, il était clair qu’Ismail Cosar deviendrait muezzin et imam. Il a grandi dans le village turc de Çaglayan Köyü, à 8 kilomètres de l’ancienne capitale ottomane de Bursa, où il s’est rendu après avoir terminé ses primaires. En 3 ans, il y a appris le Coran par cœur et a reçu une formation de muezzin. Aujourd’hui, cela fait 43 ans qu’Ismail Cosar travaille dans la plus grande mosquée d’Ankara: d’abord comme muezzin pendant 28 ans et, depuis 15 ans, comme imam. « Je connais les textes que je récite à la perfection, donc je peux vraiment me plonger dedans. La beauté de cette poésie me touche et je veux transmettre ce sentiment au public », explique-t-il. Jusqu’à présent, le plus grand récitant du Coran de Turquie s’est déjà produit dans 136 pays. Sur la scène du Palais des Beaux-Arts, il était accompagné d’un chœur et d’un ensemble. (Source: bozar.be)

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Des familles belges invitées à la Fête du Sacrifice

En octobre, la communauté musulmane a célébré la fête annuelle du sacrifice. Ce qui représentait pour Beltud l’occasion idéale de renforcer les liens entre les différentes communautés de notre pays.

Dans le cadre du projet ‘l’Art de vivre ensemble’  Beltud organise depuis plusieurs années, en collaboration avec Vormingplus Limbourg et le Centre d’intégration provincial , un programme d’échange à l’occasion des fêtes religieuses.

Les familles belges ont donc été invitées par leurs voisins musulmans à l’occasion de cette grande fête, réunis autour d’une grande table garnie de mets délicieux, ainsi que de conversations enrichissantes sur les différentes cultures et traditions.

A Beringen, les étudiants Silke et Kimberley ont été invitées chez une famille, ainsi que le fonctionnaire Koen. Ils ont goûté pour la première fois des mets préparés avec la viande du sacrifice. Ensuite, ils ont également goûté le thé traditionnel turc. Cette soirée représentait l’occasion inouïe pour eux d’en apprendre plus sur la culture musulmane. Koen était très heureux de la soirée et a remercié Beltud et Vormingplus pour l’initiative : « J’ai beaucoup de contact avec les Turcs, mais ce n’est qu’aujourd’hui que je peux dire que je les connais vraiment. »

A Genk, une famille belge a également été reçue par la famille Öztürk. A Hasselt, la famille Aydin a ouvert ses portes à Lode et Mia. Le projet fut un succès : environ 60 personnes ont participé, et ce nombre ne cesse de croître chaque année.

Prochainement, un brunch de Pâques est au programme, comme l’an dernier. Cette fois-ci, l’activité se fait inversement : les familles turques sont invitées chez les familles belges et en apprennent plus sur Pâques.

Par le biais de ces activités, Beltud vise à promouvoir la compréhension mutuelle et le respect, construire des ponts entre les différentes communautés en Belgique et instaurer une plateforme de dialogue interculturel.

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Commentaires des participants au dernier voyage à Istanbul

Istanbul, « you put the spell on me ».

Ville ensorcelante, aux richesses infinies, subtiles, enfouies derrière chaque mosaïque, chaque pierre, chaque monument. L’enchantement commence déjà à l’arrivée en sortant de l’aéroport Atatürk, l’aimable chauffeur de bus nous offre de l’eau de rose en guise de bienvenue, annonçant les belles couleurs de notre voyage découverte. La brise marine rafraichit l’atmosphère en cette soirée et procure un sentiment de bien être et de sérénité. Ainsi les rêves commencent, sur cette terre d’histoire, de civilisations multiples, de gloire et de grandeur, de Sultans conquéreurs, et de palais féeriques, de convivialité et d’accueil chaleureux.

Les journées commencent très top sous un ciel bleu ensoleillé. Je me retrouve à la croisée des civilisations, à travers les visites de Mosquées et Monuments en passant par Aya Sophia, Mosquée Suleymaniye, Mosquée Sultanahmet et la Citerne Basilique « yerebatan Sarnici ». La place Taksim, la Tour Galata, Uskudar Kuzguncuk, le café Pierre Loti, le Cimetière d’Eyup, le musée Miniaturk, la Tour Sapphire à Levent. Mais Le plus beau cadeau de ce voyage, fut le Palais DolmaBahce, que je n’ai pas pu visiter en 2010. La promenade commence en longeant les bordures de rosiers, emportée par les senteurs enivrantes de roses musquées rouge, jaunes, mauves et blanches, les bassins d’eau fleuris de nénuphars ou les oiseaux viennent s’abreuver en ces journées chaudes. Avec des étoiles plein les yeux, je franchis la somptueuse porte du Palais Imperial a la décoration baroque-néoclassique et d’art Ottoman. Ce Palais possède la plus grande collection au monde de lustres en cristal de Bohème et baccarat. L’impatience s’accroit en entamant le premier salon, plaisir des yeux accrochés aux fresques murales, vases en porcelaine, et surtout le plus grand tableau du Palais, une fresque qui représente « la Procession Surre’. La visite continue avec un sympathique guide qui se soucie de donner le plus grand nombre d’explications en diverses langues, en passant par le Salon Bleu, Rouge, salle de réception, la Bibliothèque qui comporte de magnifiques reliures et objets personnels. Le suspens s’accroit quand le guide nous annonce une grande surprise qui fut le grand somptueux salon de Cérémonie ou un immense lustre en cristal de Bohème de 32m de haut s’impose magistralement au milieu de ce décor éblouissant et de balcons. Toutefois, il faut arriver plus tôt que 15.00 pour bénéficier de la visite combinée guidée du Selamlik et Haremlik.

Apres les longues journées de visites, la pause café oblige, mais plus précisément à l’Edebiyat Kiraathanesi ou nous emmène Bahattin, plaisir du palais et des yeux. Ici, le visiteur trouve repos après sune longue promenade dans Sultanahmet ou le Grand Bazar, en appréciant l’atmosphère chaleureuse et confortable, mais que choisir de ce catalogue de douceurs ? : « Très difficile, mais je conseille ceci : il faut gouter a tout »…. et y revenir presque tous les jours pour savourer ces mets délicieux. Quand aux loukoums, une seule et unique adresse, conseillée par Seval et Bahattin, « Malatya Pazari » dans le Grand Bazar, depuis ma dernière visite en 2010, le choix, et les variétés et les gouts s’inventent mais la pistache et surtout la grenade restent reines.

Au bord du Bosphore, toutes les infrastructures sont mises à disposition des visiteurs, un bateau fait des allers-retours vers la tour « kiz Kulesi », la Tour de la Jeune Fille, au sommet une vue imprenable sur le Bosphore. Apres une magnifique croisière, des restaurants au long du Pont Galata présentent de délicieuses recettes de poisson tout en profitant de la vue sur le Bosphore. Mais la grande surprise culinaire du voyage fut ce beau « défilé de plats » comme l’a bien décrit notre guide Seval, soigneusement mijotés dans le fameux restaurant Haskral, « à ne pas manquer ».

Afin de se sentir plus proche de la nature, rêver et contempler le magnifique coucher de soleil et la vue panoramique de toute la ville, le Bosphore et la mer de Marmara, nos guides, Seval et Bahattin nous emmènent à Buyuk Camlica, à hauteur de 267m au dessus de la mer, dans la partie Asiatique, une région qui regorge d’histoire de la période Ottomane, ou fut jadis, le dressage d’oiseaux a proie et la luxuriante nature très connue de par ses arbres de pins. Ici encore des terrasses et cafés traditionnels et tables basses en cuivre au milieu de cette belle nature offrent de délicieux plats locaux.

Et pour conclure ce magnifique voyage mais trop court, notre guide a tenu a mettre sa touche finale en nous offrant le déjeuner dans un des restaurants du Parc Florya, immense étendue de verdure et de dessins fleuris joignant la mer à la terre. Là encore, le rêve continue mais avec un air de mélancolie et de tristesse car le bruit des avions nous survolant annonce la fin du séjour, la fin de ce beau rêve et le départ vers l’Aéroport.

A bientôt cher pays, a bientôt Istanbul et prochainement d’autres villes….

· Une tendre attention et un spécial remerciement du fond du cœur, pour la très gentille famille qui nous a accueillis dans sa très belle demeure, je n’oublierai jamais ce diner, et cette soirée ou j’ai senti une profonde appartenance aux coutumes et traditions, entourée de l’affection des charmants enfants et aussi les voisins, souhaitant pouvoir les accueillir à Bruxelles.

Asma

Ma première expérience à Istanbul

D’abord, je tiens à remercier l’association Beltud et tout spécialement sa présidente, Seval Kayman et aussi son collègue Bahattin, sans qui ce voyage n’aurait pas eu lieu.
En dehors de ces deux guides, nous étions neuf à participer à ce voyage.
Onze personnes, huit nationalités et plusieurs religions mais une entente parfaite et de nombreux fous rires!
J’ai découvert une ville merveilleuse, gigantesque, habitée par des gens très sympathiques.
Une ville très verte, bien arborée.
Bien sûr il y eut la visite des monuments classiques, majestueux, mais aussi les petits restaurants typiques et, si je dois parler d’un souvenir inoubliable (un seul, sinon je remplirais au moins dix pages !), je parlerai de l’accueil plus que chaleureux d’une famille qui nous a invités pour le repas du soir. Nous avons été reçus comme des parents qu’ils connaissaient depuis toujours. Très prévenants.
Nous avons eu l’opportunité de discuter avec eux des sujets les plus variés, Seval et Bahattin nous servant d’interprètes. Ce fut une véritable soirée d’échanges.
Je pourrais encore parler durant des heures de ce voyage inoubliable mais je me contenterai de conclure par ceci : j’y retournerai un jour.

Anne

A bientôt Istanbul!

Encore un grand merci d’avoir guidé nos pas dans Istanbul, pour nous en faire apprécier les mille et un aspects que nous aurions été probablement bien en mal de percevoir aussi finement par nos propres moyens.
Entre Europe et Asie, passé et avenir, terre et mer, religion et laïcité, ce séjour fut l’occasion d’une merveilleuse et très enrichissante découverte culturelle.

Vivre le Bosphore et Istanbul comme nous les avons vécus en vos compagnie relève véritablement de la chance. Nul doute que sans vous nous serions passés à côté de quantité de choses sans le savoir ni même nous en inquiéter. Mieux encore, c’est à travers votre grande culture, vos applications à faire vivre et à partager votre amour de l’histoire que toute une ville prenait subitement un sens où passé et présent se rencontraient pour faire un Tout, passionnant.
Mention aussi spéciale pour tous les endroits soigneusement choisis et le repas chez la famille turque créant des moments savoureux qui resteront dans ma mémoire longtemps.

C’est un sentiment étrange mais lorsque vous êtes à Istanbul on ressent quelque chose de spécial. On sent que l’endroit dégage une force spirituelle. C’est difficile à expliquer avec des mots. Il y a des endroits sur la Terre où l’âme se sent un peu plus apaisée

Merci donc, encore et encore, de nous avoir donné cette chance !!

Longue vie à Istanbul Insolite et surtout, à bientôt !

Gihane

L’hospitalité turque

Ce premier voyage en Turquie m’a permis d’apprécier le sens de l’accueil et de l’hospitalité de ses habitants. Et bien qu’Istanbul soit une ville toujours animée, je ne m’y suis jamais sentie en insécurité. J’ai aussi découvert un pays qui a su préserver ses valeurs, une qualité de vie, une forme de sérénité, en un mot, un pays où il fait bon vivre.

Cette première approche m’a donné envie de retourner dans ce vaste pays aux richesses innombrables, tant culturelles, naturelles que gastronomiques

Martine

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Enthousiasme absolu aux Journées Culturelles de Bruxelles – édition 2013

Pour la deuxième année consécutive, Bruxelles a été secouée durant quatre jours par Les Journées Culturelles de Bruxelles. Ambiance de fête et bonne humeur étaient au rendez-vous. Ce festival haut en couleurs a été organisée par l’Association de l’amitié belgo-turque (Beltud), en collaboration avec l’Ecole des Etoiles.

Jeudi 9 mai

Le festival a débuté par un spectacle de marionnettes très populaire en Turquie « Hacivat et Karagoz ». Des centaines d’enfants et de parents ont suivi ce spectacle avec enthousiasme.
Autre programme de la journée, un séminaire intitulé « L’identité de la civilisation et de la culture » par le journaliste et écrivain Hilmi Yavuz . Yavuz s’est penché sur le problème de l’identité et de la recherche d’une réponse à la question «Faut-il prendre en compte le contexte quand nous examinons l’identité? » Le séminaire s’est terminé par une séance de dédicaces.
Les groupes de danses folkloriques  » Lucerna Dance Academy » et Djoyeûs Potcheûs (Wallonie) ont animé l’après-midi par leurs magnifiques spectacles .Par ailleurs, le célèbre acteur de théâtre « Kenan Isik » a été le deuxième conférencier de la journée et a organisé un séminaire sur l’impact de l’impérialisme sur la culture. A l’issue de ce séminaire interactif Isik a récité un de ses célèbres poèmes.En soirée, le groupe belge Polk est venu rehausser l’ambiance du festival. Son fondateur Yves Barbieux » avait participé au concours Eurovision 2003 en tant que membre d’Urban Trad avec le morceau Sanomi. Le groupe a interprèté des chansons connues mondialement dans leur propre style musical. Ils ont également presté une chanson du célèbre chanteur turc « Tarkan ».En plus des nombreuses activités culturelles, les invités ont pu déguster le meilleur de la cuisine turque. La tente de l’amitié Beltud a accueilli ses visiteurs en leur offrant un délicieux thé turc. Beltud n’a pas oublié les plus petits : promenades à poney, carrousel, clowns, danses et animations…

Vendredi 10 mai

Tout comme au premier jour, la deuxième journée du festival “Les Journées Culturelles de Bruxelles” ( organisé par l’association Beltud, membre de Fedactio) s’est déroulée dans une ambiance festive. Le théâtre d’ombres turc Hacivat-Karagoz a été joué en turc. Tout le monde s’est laissé captivé par le spectacle aux discussions interactives.Suite au spectacle du théâtre d’ombres, différents groupes de danses folkloriques ont animé la journée dans la grande cour en plein air. Les spectateurs sont restés sous le charme de ces belles danses.Le festival a également accueuilli le groupe BX stand-up dans la belle salle de théâtre de l’Ecole des Etoiles. Les spectateurs se sont littéralement rués dans la salle afin de regarder ce spectacle donné en français. Après avoir passé une heure en fou rire, tous ont quitté la salle heureux et le sourire aux lèvres.Après les spectacles, ils ont eu la possibilité de voir de près les artisans à l’oeuvre. Parmi les nombreux stands artisanaux, on retrouvait le tissage du kilim, la dentelle, le céramique, la calligraphie, la fabrication du kanoun et l’art du verre. Sadik Koksal, échevin de la culture à Schaerbeek, faisait partie des nombreux invités. Il a prit la peine de discuter un par un avec tous les artisans présents et a félicité tous les organisateurs de l’événement. Une autre personnalité politique présente était Belma Tek.Par ailleurs, sous la tente de l’amitié Beltud, les visiteurs ont pu goûter des spécialités de la cuisine anatolienne tout en écoutant de la musique live. Certains ont préféré se désaltérer avec des assiettes de fruits tandis que d’autres ont bu leur thé ou café en compagnie du célèbre “baklava”.A 20 heures, des fans de Bruxelles mais aussi d’autres endroits tels du Limbourg ou d’Anvers sont venus regarder le concert en plein air de Muazzez Ersoy. Après sa première chanson, la chanteuse s’est exprimé sur l’importance de l’éducation et a ensuite enchaîné avec ses autres morceaux. La reine de la Nostalgie a chanté plusieurs chansons sur la demande du public et leurs a lu les notes qu’elle a reçues. Le concert a suscité un très grand intérêt auprès de beaucoup: des petits comme des grands.

Samedi 11 mai

Le troisième jour du festival a débuté en force malgré le froid. Le groupe Mamemo, qui a commencé ses arrangements à 8 heures, a été le premier spectacle de la journée. Des enfants accompagnés de leurs parents, ont pu assister à ce festin visuel. Le spectacle comportait de la musique, de la danse, des mini sketches et trois écrans circulaires sur lesquels étaient projetés des dessins animés. Petits et grands sont tombés sous le charme des trois musiciens talentueux.Dans la cour, des danses colorées et rythmées de la région de la Mer Noire, la danse folklorique flamande ainsi que la danse à l’épée et au couteau Caucasienne tant attendue ont fait frémir les curieux.L’intérêt a été particulièrement grande pour le séminaire de la professeure Nazan Bekiroglu intitulé “La Pensée et l’Art à la croisée de l’ Orient et de l’Occident”. L’académicienne a commencé ses propos sur la conception de l’Art et de la Pensée en Orient. Elle a comparé la conception de l’Art en Occident avec celle du monde musulman. Elle a précisé que pendant la Renaissance, dans le monde occidental, les tableaux et statues conformes à la réalité, étaient les plus prisés. Tandis que dans le monde musulman, les artistes étaient farouchement opposés à cette vision. C’est pour cette raison que sur les représentations de miniatures, de calligraphies ou autres, on retrouve des symboles se rapportant à l’éphémérité de ce monde. Une session de questions et réponses a suivi le programme, suivie d’une séance de dédicaces où les lecteurs ont pu faire signer leurs livres.Au soir, malgré le froid les fans du chanteur Kirac ont rempli la grande cour de l’Ecole des Etoiles. Kirac a interprété les chansons préférées des jeunes. Après le concert, accompagnés des bénévoles du festival, les visiteurs ont pu passé de bons moments sous la tente de l’amitié Beltud en compagnie de Kirac qu’ils ont trouvé très sympathique.

Dimanche 12 mai

Le dernier jour des Journées Culturelles de Bruxelles a débuté avec le spectacle Hacivat-Karagoz. Les artistes sont revenus chaque jour avec un nouveau thème. Durant le spectacle, les enfants ont pu enrichir leur vocabulaire tout en s’amusant comme des fous.Dans la grande cour, différents groupes de danses folkloriques ont pris leur place : D’abord le groupe des « Efes » de la région Egéenne, en provenance d’Allemagne, a fait vivre des moments fabuleux aux spectateurs. Puis l’autre groupe représentant de la région de la Mer Noire, a malgré le froid, fait frémir tout le public. Du côté des stands culinaires, de nombreux mets savoureux et variés ont été proposés pour le plus grand bonheur des gourmands. La tente de l’am itié Beltud a continué à accueillir des personnes de cultures différentes sous le même toit.Vers 19 heures, le chanteur Kutsi est monté sur scène. Pendant une heure, il a fait vivre au public un moment riche en émotions. En outre, comme pour les trois autres concerts, les spectateurs ont pu regarder la performance de l’artiste via le grand écran posé près de la scène. A la fin du concert, une de ses fans lui a remit un bouquet de fleurs au nom de tous les bruxellois. Ravi, le chanteur a dit être reçu par un public très chaleureux.Les bénévoles des associations Fedactio et Beltud, ont du travailler très tard dans la nuit pour que l’école puisse accueillir à nouveau ses élèves le lendemain. « Les Journées Culturelles de Bruxelles », pour lesquelles nombreux bénévoles ont travaillé dur nuit et jour, se sont terminées au terme des quatre jours en laissant derrière elles de chouettes souvenirs et de nouvelles amitiés.

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[:nl]Beltud bouwt bruggen op paasmaandag

De Vereniging voor Belgisch-Turkse Vriendschap en Dialoog BELTUD, een lidvereniging van de Federatie van actieve verenigingen in België FEDACTIO, heeft nogmaals de Vlaamse en Turkse gezinnen samengebracht. Deze activiteit is gerealiseerd in samenwerking met het PRIC en Vormingplus. Paasmaandag was dit keer de reden om samen te komen.
Vlaamse gezinnen hebben zich ingeschreven bij Vormingplus om tijdens Paasmaandag Turkse gezinnen over de vloer te krijgen. Turkse gezinnen die vrijwilliger zijn bij Beltud hebben zich ook kandidaat gesteld om op bezoek te gaan bij Vlaamse gezinnen. Zulke activiteiten worden al jaren gerealiseerd door Beltud en Vormingplus. Maar tot nu toe was het de gewoonte dat Vlaamse gezinnen op bezoek kwamen bij de Turkse gezinnen tijdens de Ramadan feest en Offerfeest. Met deze activiteiten hebben een 100 tal Vlaamse gezinnen een bezoek gebracht aan de Turkse gezinnen. Maar met de samenwerking van Beltud en Vormingplus is het de eerste keer dat Turkse gezinnen werden ontvangen door de Vlaamse gezinnen.
Eén van de doelen van deze activiteiten is het bevorderen van de sociale cohesie tussen de Vlaamse en Turkse gemeenschap. Op deze manier komen ze met elkaar beter in contact en kunnen ze kennismaken en iets leren uit elkaars culturen en gewoonten. En zulke feesten zijn de ideale momenten om deze culturen in de praktijk te zien.
Met deze laatste activiteit dat is georganiseerd door deze 2 instanties waren de Turkse gezinnen te gast bij Vlaamse gezinnen. De familie Tuncay die op bezoek waren bij de familie Gilmont vertelde dat “Pasen is het vieren van het einde van het vasten periode.” Er waren ook gezinnen bij die kleine kinderen hadden. Voor de ouders van familie Göküzüm was het een nieuwe ervaring, “Onze kinderen komen altijd thuis met paaseitjes. Nu hebben we zelf gezien dat het de gewoonte is dat de paashaas de eitjes in de tuin verstopt en de kinderen deze moeten zoeken. Daarna mogen ze deze eitjes lekker opeten.”
Via deze organisatie is er met Paasmaandag een 10 tal bijeenkomsten gerealiseerd. Het was voor beide kanten een gezellige dag en er is veel bijgeleerd van elkaars cultuur en gewoonte. Alle gezinnen hebben beloofd dat ze de contacten gaan onderhouden en dat dit het begin is van de verdere bezoeken in de toekomst.

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Finale régionale de « Couleurs de la Belgique » à Limbourg – édition 2013

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L’avant première de la pièce ‘Na mij komt de dood’ s’est tenue au Bozar

Organisée par Beltud et Fedactio, l’avant première de la pièce de théâtre intitulée ‘Na mij komt de dood ‘ (Après Moi Viendra la Mort) s’est tenu au Bozar ce lundi 18 février.

La soirée a débuté avec une réception où les invités ont pu discuter tout en buvant un verre d’amitié. Ensuite, les spectateurs ont pris place dans la salle de musique de chambre où Mevlüt Akgüngör, le président de la plateforme Art et Culture de Fedactio, a pris la parole pour exprimer quelques mots à propos de la pièce. Akgüngör a attiré l’attention des spectateurs sur le rôle clé de l’art et de son impact dans le rapprochement des différentes communautés en Belgique. La soirée est une initiative de l’Association d’amitié belgo-turque (Beltud) et de Fedactio. Ce projet théâtral ‘fait partie de la série d’événements organisés dans le cadre des 50 ans de l’immigration turque en Belgique. Cette pièce ‘ Benden Sonra Olüm gelir ‘est l’œuvre du producteur turc Yusuf Kulaksiz et du dramaturge Serkan Öztürk. Elle a été traduite et réinterprétée en néerlandais par le dramaturge belge Erwin Jans. Le réalisateur belgo-turc Erkan Albay était également le protagoniste. La troupe était constituée de différents acteurs professionnels flamands comme Marc Stroobants mieux connu comme Rudy de Witse et Valerie Schiemsky. On retrouvait également Leendert de Vis, Nele Vereecken, Charley Convient their et Nina Van Rompaey. La pièce relate les derniers moments de la vie du peintre Semih. Face à la mort, Semih est non seulement confronté à sa finitude, mais aussi à son passé,à ses vécus, à ses mauvais actes, à ses bonnes et mauvaises décisions, à l’espoir et au désespoir. Semih est à la frontière entre le sommeil et l’éveil, le rêve et le cauchemar, l’hallucination et la réalité. ‘ Après Moi Viendra la Mort ‘ est un drame existentiel qui traite de la question de la mort et de l’au-delà. La segonde présentation aura lieu le 8 mars à l’école des Etoiles et d’autres encore dans plusieurs villes.

Consultez le site : www.namijkomtdedood.be.

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Brunch de l’amitié et workshop sur le ‘Ud

Beltud a organisé un brunch interculturel qui s’est déroulé dans une ambiance conviviale et chaleureuse le samedi 12 janvier dernier dans les locaux de Golden Rose, l’une des associations membre de Fedactio.

Ce fut une journée des plus agréables réunissant des dizaines de personnes de cultures différentes autour d’un riche buffet composé de délicieuses spécialités turques.

Le brunch de l’amitié fut l’occasion pour les membres de Beltud d’échanger les voeux de la nouvelle année, de rencontrer de nouvelles personnes, et obtenir de l’information au sujet des activités de l’association.

Après le brunch a eu lieu un workshop de musique ottomane et une présention du ‘ûd classique turc par le oudiste Tristan Driessens suivi d’un petit concert en solo.

Le workshop a permis aux participants d’avoir un apperçu du vocabulaire (makam, usul…), du répertoire, des genres musicaux (pesrev, samaî, longa…) et des techniques de jeu propres à l’esthétique du ‘ud turc.

A cette occasion, beltud a eu l’honneur d’accueillir la princesse Stéphanie de Windisch-Graetz qui a partagé un brunch avec les membres de Beltud. La princesse a écouté avec intérêt la présentation du musicologue Tristan Driessens.

Du café turc a été servi aux participants lors du workshop.

Servir du café turc joue un rôle important dans la consolidation d’une amitié. La préparation et le soin pris par un hôte dans le service du café turc à ses invités sont un signe d’hospitalité car comme le dit le proverbe  « une tasse de café partagée c’est une amitié qui vous engage pendant 40 ans ».

Pour les intéressés, des cours de ‘ud classique seront donnés par le musicologue Tristan Driessens tous les mercredis soirs et dimanches matins chez Beltud. Le premier cours se déroulera le dimanche 20 janvier 2013.

Pour s’inscrire aux cours de ‘ud et /ou aux  brunches de l’amitié qui se dérouleront une fois par mois, il suffit d’envoyer un e-mail à info@beltud.be

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